Je comprend ton ajout mais c'est un raccourci un peu erroné. Chaque bébé est différent donc chaque allaitement l'est aussi.
A la fin de ma grossesse, j'ai participé à un carrefour d'allaitement en PMI en plus des cours de préparation à la naissance car je tenais à allaiter mais personne de ma famille ne donne le sein.
Si tu le peux, je te conseille vivement d'y aller ou de faire une rencontre avec la leche league.
L'allaitement peut ressembler à l'enfer au départ, je te l'accorde mais il faut savoir que tout peut se régler à de très très rares exception.
Si le tire-lait te rassure, parles-en avec la sage-femme de ta maternité en consultation.
Je te conseillerai d'essayer de voir si ça se passe aussi mal que la 1ère fois tout en prenant bien tes précautions à la 1ère petite douleur (vérifier la position de bébé, appliquer de la crème castor equi, utiliser des protège-seins en silicone pour la tétée des les 1ères douleurs).
Tu pourras toujours tirer ton lait si tu le sens vraiment trop mal.
J'ai l'impression que l'utilisation du tire-lait dès le départ risque de raccourcir ta possibilité d'allaiter longtemps mais je n'en suis pas certaine.
Quelques liens de la leche league qui t'aideront certainement (n'hésites pas à les appeler pour un conseil personnaliser, ils sont adorables & compétents) :
http://www.lllfrance.org/allaitement-inf...
extrait :
Les informations sur les bienfaits du lait maternel pour la santé présente et future des bébés se faisant de plus en plus nombreuses et étant de mieux en mieux connues (1), on voit de plus en plus de mères décider d’en faire bénéficier leur bébé, même si la mise au sein n’est pas possible ou souhaitée, pour une raison ou pour une autre.
Sans compter toutes celles qui, séparées de leur bébé plus ou moins longtemps et plus ou moins régulièrement (reprise du travail, prématurité, hospitalisation…), souhaitent que celui-ci continue à recevoir leur lait même pendant leur absence (2).
Certaines mères auront vécu un allaitement précédent de façon très négative, ou auront souffert de nombreux problèmes, et ne voudront pas courir le risque de revivre une expérience similaire.
Un certain nombre « passeront » au biberon de leur lait après un début d’allaitement jugé trop difficile. Elles peuvent avoir un problème de mamelons plats ou ombiliqués, des mamelons douloureux, un engorgement, un bébé qui dort beaucoup et a du mal à prendre le sein, un bébé qui fait une confusion sein/tétine, etc.
Enfin, certaines mères feront ce choix parce qu’il est impossible de mettre le bébé au sein pour diverses raisons anatomiques ou physiologiques. Certains enfants pourront être mis au sein au bout de quelques semaines ou quelques mois (bébé prématuré, problème neurologique transitoire…), d’autres enfants ne le pourront jamais (malformation faciale importante, trouble neurologique sévère…). Le lait maternel est particulièrement important pour les bébés qui ont un problème de santé, et leurs mères pourront être particulièrement motivées pour que leur enfant reçoive leur lait pendant aussi longtemps que possible. Une mère séropositive pour le VIH pourra aussi choisir de tirer son lait, pour le donner à son bébé après l’avoir chauffé.
Quand l’allaitement au sein serait possible
Dans la majorité des cas, les mères qui donnent leur lait autrement qu’au sein ne le font pas vraiment par choix, mais parce qu’elles ont connu des difficultés d’allaitement au démarrage, et qu’elles n’ont pas reçu le soutien et l’information nécessaires pour les surmonter. Tirer leur lait pour le donner au bébé leur a semblé sur le moment la meilleure façon de résoudre ces difficultés.
On pourrait être tenté d’essayer de résoudre leur problème d’allaitement, mais ce n’est pas si simple. Ces mères ont eu une expérience de l’allaitement désagréable, voire traumatisante, et elles ont surtout besoin d’acceptation et qu’on reconnaisse tous les efforts qu’elles font pour le bien de leur bébé. Tirer son lait pour le donner au biberon à l’enfant est souvent plus long et difficile que de mettre l’enfant au sein (voir tous les témoignages dans les pages qui suivent). Or, bien souvent, les efforts de la mère sont peu reconnus par son entourage, qui ne comprend pas qu’elle « s’embête » à ça, alors qu’il serait tellement plus facile d’utiliser un lait tiré d’une boîte...
Lorsque le « tire-allaitement » est un choix fait par la mère, elle peut se sentir jugée par les professionnels de santé, mal acceptée par d’autres mères allaitantes, et ne pas se voir elle-même comme une mère allaitante. En réaction, elle peut refuser de lire de la documentation sur l’allaitement et être mal informée, y compris sur les techniques d’expression et de conservation du lait. Alors qu’elle aussi a besoin d’informations justes sur le choix d’un bon tire-lait, les temps de conservation du lait maternel, comment augmenter sa sécrétion lactée, traiter un engorgement, une candidose ou une mastite, et éviter les divers problèmes qu’elle peut rencontrer.
La mère qui « tire-allaite » peut grandement bénéficier de rencontres et d’échanges avec d’autres mères allaitantes, que ce soit dans les groupes de mères ou sur des forums Internet. Plusieurs témoignages parlent du soutien reçu par exemple sur Lactaliste. L’expérience montre que les participantes, loin de juger ces mères, sont généralement très admiratives du mal qu’elles se donnent pour offrir le meilleur à leur enfant.
Participer à ces réunions et à ces forums est un bon moyen de s’informer sur le « tire-allaitement », sur l’allaitement en général (ce qui permettra peut-être à l’enfant suivant d’être allaité au sein avec succès) et sur un maternage proche de l’enfant et respectueux de ses besoins. Et il peut même arriver que grâce au soutien et à l’information reçus, l’enfant « tire-allaité » finisse par (re)prendre le sein.
Cette stimulation peut être faite de plusieurs façons : soit manuellement, soit à l’aide d’un tire-lait. Dans tous les cas, commencer par un massage doux de l’ensemble du sein et de l’aréole afin de déclencher le réflexe d’éjection.
Tirer le lait manuellement est un moyen simple et économique, qui ne nécessite aucun matériel. Cela demande un certain coup de main : pouce sur l’aréole et autres doigts au-dessous, sans bouger les doigts, presser doucement l’aréole, puis tourner les doigts autour du sein et recommencer de façon rythmique.
Tire-lait : il est plus commode, vu le temps investi, d’utiliser un tire-lait électrique à double pompage (sur les deux seins en même temps) qui se loue en pharmacie. Mais le choix du tire-lait se fait aussi en fonction de la situation.
De toute façon, plus la stimulation sera fréquente (huit à quatorze fois par jour) et inclura aussi une séance d’expression la nuit, meilleurs seront les résultats. Bien sûr, chaque mère doit évaluer ce qu’elle peut faire en fonction de ses objectifs et du temps dont elle dispose.
Il est aussi très important de ne pas avoir d’attente de résultats, car il peut se passer un temps très variable d’une mère à l’autre avant que ces stimulations permettent d’extraire du lait.
L’expression du lait
Beaucoup de femmes sont sous l’impression qu’il est essentiel d’avoir et d’utiliser un tire-lait pour allaiter. C’est faux. Il existe très peu de circonstances où il est nécessaire d’exprimer votre lait. Néanmoins, on encourage les femmes à extraire leur lait et le donner au bébé à la bouteille pour les raisons les plus aléatoires: mariages, rendez-vous chez le médecin, magasinage… pourquoi ne pas emmener le bébé avec vous? Comment est-il possible qu’un bébé ne soit pas le bienvenu à un mariage? Ou encore, “pour que le père puisse nourrir le bébé”! Le conjoint n’est pas censé donner du lait au bébé, et donner une bouteille n’est pas vraiment une façon d’aider. Le conjoint peut toutefois aider à l’allaitement du bébé, par exemple en aidant la mère avec la compression du sein (voir le feuillet n0 15 Compression du sein). La participation du conjoint peut aussi prendre plusieurs autres formes. Le tire-lait ne devrait pas remplacer le bébé. L’allaitement procure à vous et à votre bébé de nombreux bienfaits en plus de la nutrition. Aucun tire-lait n’est aussi efficace que le tire-lait naturel conçu pour votre corps: votre bébé! Un bébé qui tète bien est le meilleur tire-lait, par contre il est vrai que certains bébés ne tètent pas bien. Vous n’avez pas besoin d’un tire-lait pour allaiter; l’utilisation non indiquée du tire-lait peut mener au sevrage précoce.
* L’allaitement, c’est plus que le lait maternel.
* Évidemment, si vous arrivez à extraire beaucoup de lait, votre production est abondante. Toutefois, si vous ne réussissez pas à extraire beaucoup de lait, cela ne veut pas dire que votre production est basse. N’exprimez pas votre lait “pour savoir combien vous en produisez”.
* Les tire-lait les plus efficaces sont les appareils électriques à haut rendement de grade d’hôpital, doubles, avec succion et vitesse réglables. Il y a beaucoup de tire-lait sur le marché qui sont tout simplement médiocres.
* L’utilisation incorrecte d’un tire-lait peut causer des problèmes. Lisez toutes les instructions attentivement.
* Il est important d’exprimer le lait après la tétée pour que les seins soient aussi pleins que possible pour le bébé. Les bébés répondent au débit rapide (voir le feuillet n° 15 Compression du sein), et l’expression du lait avant la tétée réduit le volume du lai